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Guide d’achat

d’une grelinette

Foin ou paille pour le potager?

Le foin et la paille sont des termes communément utilisés pour définir la même chose : une couverture de sol. Les deux sont des matières utilisées comme couverture végétale au jardin potager et en permaculture. 

Cependant, confondre leur utilisation peut entraîner des effets différents au potager. Voici quelques réponses qui vous permettront d’adapter votre paillage.

Utiliser paille ou foin au potager

Rappelons qu’il est essentiel d’épandre de la matière organique sur ses planches de cultures en place pour garantir la réussite de votre potager.

Pourquoi pailler son potager?

Apporter du paillis à son jardin, c’est lui apporter des éléments qui le rendront vivant, fertile et aéré et permettra aux végétaux, fruits et légumes de se développer correctement.

En jardinage, il est important d’apporter un paillis toute l’année. En Automne et en hiver, pour ne pas laisser la terre sans couverture et prendre le risque d’appauvrir le sol. Au printemps et en été pour limiter les sècheresses (conserver l’eau) et protéger les cultures. 

L’utilisation du paillage a aussi beaucoup d’autres avantages

  • Ne pas laisser le sol à nu
  • Éviter la sécheresse et limiter l’évaporation
  • Favoriser la vie microbienne
  • Empêcher la repousse des plantes sauvages et limiter le désherbage d’adventices
  • Empêcher l’érosion du sol
  • Préserver au mieux l’eau et l’humidité dans le sol 
  • Protéger les légumes des fortes chaleurs en été
  • Limiter les arrosages
  • Accueillir la vie du sol 
  • Limiter le travail du sol 
  • Enrichir la terre et améliorer la fertilité du sol, notamment avec du compost

En permaculture, rien ne se perd. Ce que certains considèrent comme des déchets, les jardiniers les considèrent comme des matériaux précieux à mettre en place au jardin. Toutes les matières organiques ont une utilité.

Il existe plusieurs types de paillages : le paillis végétal ou organique (feuilles mortes, tontes de pelouse, broyat de bois, brf, copeaux de bois, écorces de pin, foin, paille), le paillage à base de matière animale (laine), paillage minéral (galets ou graviers). Certaines matières comme le gazon ou la tonte sont chargées en azote et d’autres comme les feuilles mortes sont chargées en carbone. 

Il est conseillé de mélanger les matières afin de conserver l’équilibre carbone/azote, comme pour un compostage de surface. Nous allons nous concentrer sur le foin et la paille. 

Quelles sont les différences entre le foin et la paille?

Le foin

foin au potager

Le foin est une culture de printemps récoltée pour nourrir le bétail, les chevaux et autres animaux de la ferme. Il est souvent le résultat de la croissance de différentes plantes issues d’une prairie ou d’un champ. Les agriculteurs fauchent le foin avant la montée en graine et en font des bottes pour nourrir les vaches laitières. Ce qui en fait un paillis organique sans traitements chimiques.

Avantages du foin au potager

  • Matière organique facilement trouvable et accessible. En appelant quelques agriculteurs autour de chez vous, vous en trouverez facilement et pourrez pailler votre jardin. 
  • Ne contient pas de produits chimiques (même s’il n’est pas biologique) car sa culture résulte d’herbes sauvages qui poussent spontanément.
  • Riche en éléments nutritifs: composé d’une grande diversité de plantes sauvages.

Inconvénients du foin au potager

  • Il se décompose plus rapidement que la paille. Pour conserver un paillage permanent, il faudra alors en apporter plusieurs fois dans l’année ou en mettre une grosse épaisseur.
  • Abrite une grande quantité de graines de plantes sauvages qui peuvent germer au potager et engendrer des mauvaises herbes. Apporter un paillage supplémentaire peut être une solution pour limiter l’effet de repousse. 

Afin d’éviter les herbes indésirables, il est conseillé de le laisser composter. La chaleur du compost élimine les graines.

La paille

paillage végétal paille

La paille, c’est un type de culture différent. Elle est soit cultivée pour servir d’engrais (elle est fauchée et reste sur place), soit prélevée pour une autre utilisation (paillage, litière, alimentation animale…).

C’est la tige creuse de l’avoine, du blé, de l’orge ou du seigle. Au potager, sa décomposition sera plus lente que le foin car elle est moins riche en azote. Elle est très appréciée aux pieds des légumes et son effets sur les végétaux est bénéfique car sa lente décomposition leur permet d’être protégés plus longtemps.

Avantages de la paille au potager

  • Reste longtemps en place 
  • Ne se dégrade pas rapidement 
  • Se tasse peu (la terre reste aérée)
  • Le meilleur isolant végétal contre les variations de température

Inconvénients de la paille au potager

  • Difficile à trouver (notamment en bio)
  • Peut aussi contenir des graines qui peuvent germer
  • Peut provoquer une faim d’azote : il faudra alors ajouter du compost ou du fumier frais pour équilibrer

Elle reste cependant le meilleur paillis pour le potager. 

En jardinage, il existe autant de méthodes de couverture de sol qu’il existe de jardiniers. A vous de choisir celle qui est la plus accessible et qui convient à votre potager

Il est conseillé d’apporter cette matière organique en automne. Ainsi, elle aura quelques mois pour se décomposer et cela laissera le temps aux micro-organismes, vers de terre et bactéries de digérer toute la matière pour améliorer la fertilité et la structure de votre sol au printemps. Au printemps, il ne vous restera plus qu’à préparer la terre avec une grelinette  ou une rotogriffe et faire vos plantations ! 

Comment avoir un sol vivant?

Comment bêcher une terre argileuse ou très dure?

Une terre très dure est bien souvent un sol argileux. C’est une terre lourde, compacte qui manque d’oxygène et qui laisse donc peu de chance aux végétaux de s’enraciner. En été, elle a tendance à se fissurer et en hiver, elle est très collante. 

Au potager, la terre argileuse est souvent la hantise des jardiniers car elle est considérée comme la plus difficile à bêcher, même avec de bons outils. Nous allons voir que c’est une terre qui présente beaucoup d’avantages si elle est bien travaillée. 

terre argileuse

Qu’est ce qu’une terre argileuse?

Une terre argileuse est composée de petites particules qui la rendent compacte et impénétrable quand elle est sèche. C’est aussi une terre très productive et riche qui retient très bien l’humidité et la fraîcheur, ce qui permet de résister aux sécheresses en été. Elle retient aussi très bien les nutriments et les redistribue doucement aux racines des plantes, une fois qu’elles ont créé un système racinaire profond. Cultiver un potager dans un sol argileux va demander au jardinier un peu de préparation et d’anticipation.

Les cultures se développent dans les terres riches, fertiles et vivantes. Pour s’enraciner dans la terre, les végétaux ont besoin d’un sol meuble et aéré afin de s’enraciner pour puiser l’eau dans la terre et se développer. Les sols argileux étant compactes, il va falloir les décompacter pour leur permettre d’accueillir les cultures. Le jardinier devra alors anticiper et préparer son terrain en automne afin de pouvoir prévoir un bêchage et cultiver au printemps. Bêcher est primordial pour permettre aux racines de se développer. 

Comment reconnaître une terre argileuse?

Une terre dite “bonne” est une terre composée de :

  • 60 % de sable
  • 20 % d’argile
  • 10 % de calcaire
  • 10 % d’humus

Si la proportion d’argile dépasse 30 à 40 %, la terre est considérée comme argileuse.

Il existe différents tests pour reconnaître une terre argileuse, notamment le test du bocal et le test du boudin :  

texture de la terre

Le test du bocal

 

  1. Trouver un bocal transparent à couvercle. 
  2. Remplir à moitié votre bocal de terre que vous aurez prélevé à 10 cm de profondeur. 
  3. Remplir d’eau jusqu’en haut en laissant un peu d’air. 
  4. Bien fermer votre bocal. 
  5. Secouez pendant 3 min. 
  6. Laisser reposer pendant 30 min
  7. Remuer de nouveau fortement pendant 3 min
  8. Laisser reposer pendant au moins 24 h afin que les particules d’argiles (les plus fines) puissent se déposer. 

Comment interpréter les différentes couches?

test du bocal

Au fond du bocal, vous trouverez les particules les sables fins et grossiers, au milieu, les limons et en haut du bocal, l’argile. 

Le test du boudin

    1. Prenez un peu de terre dans votre main 
    2. Mouillez la légèrement 
    3. Faites un boudin en la roulant entre vos deux mains
    4. Formez un cercle avec les deux extrémités

    ⇒  Si le boudin a du mal à rester assemblé, alors votre sol est sableux. Il y a une plus grande proportion de sable et le boudin s’effrite. 

    ⇒  Si le boudin se défait quand vous essayez de former un cercle, alors votre sol est plutôt limoneux.

    ⇒ Si vous parvenez à former un cercle avec le boudin sans que le boudin s’effrite, alors votre sol est plutôt argileux

    Comment améliorer un sol argileux? 

    Couvrir son terrain dès l’automne

    En jardinage, quand le sol du jardin est argileux, il est conseillé d’anticiper sa préparation pour pouvoir l’alléger et faciliter le bêchage. Parfois, le travail du sol est tellement difficile car le terrain est trop dur, il vous faudra alors passer un coup de motoculteur.

    La couverture du sol en automne va avoir plusieurs fonctions : le nourrir et le rendre vivant,  l’ameublir, conserver l’humidité, limiter l’érosion et la sécheresse, éviter les mauvaises herbes

    Le paillage permanent permet de faire travailler le sol tout l’hiver et de créer un complexe argilo-humique (association de l’argile et de l’humus), essentiel à la croissance des végétaux qui seront plantés après l’hiver. 

    Le meilleur paillage est un paillage végétal composé de différentes matières organiques : paille, BRF, tonte de gazon, fumier, compost bien décomposé, etc. La matière organique va se décomposer et créer une couche de compost qui va apporter des nutriments à la terre. 

    Au printemps, la terre sera beaucoup plus souple, fraîche, humide et il suffira de passer un coup de grelinette pour l’aérer sans la retourner. Votre terre sera prête à accueillir vos cultures dans cette terre riche, aérée et remplie d’eau. Les légumes pourront alors s’enraciner facilement dans votre potager. 

    Planter des engrais verts

    Semer des engrais verts en automne permet d’occuper le sol, d’alléger la terre et de la couvrir tout l’hiver. Ils améliorent la structure du sol, accélère sa minéralisation, protègent le sol de l’érosion, décompactent le sol grâce à leurs racines qui fragmentent la terre. Cette méthode est très efficace pour les sols argileux. 

    Certains engrais verts, comme le seigle, la phacélie ou le trèfle sont également de très bons producteurs d’humus. 

    Voici les étapes de cette méthode: 

    1. Semer des engrais verts

    Je vous conseille de mélanger 3 engrais verts qui ont des fonctions complémentaires : 

    • Un engrais qui décompacte : moutarde blanche ou luzerne. Elles possèdent un puissant système racinaire pivotant. 
    • Un engrais qui ameublie superficiellement le sol, en surface : seigle ou avoine.
    • Un engrais qui va servir de fertilisation pour l’année suivante : légumineuses comme le trèfle, la luzerne ou la féverole qui vont capter l’azote et enrichir le jardin. 

    2. Faucher les engrais verts au printemps

    Le meilleur moment pour faucher un engrais vert est avant que les fleurs montent en graine. Cela évite à la plante de se ressemer et de polluer les cultures à venir. Je vous conseille de faucher les tiges au ras du sol et de passer la tondeuse afin de les broyer. Ensuite, laissez le tout se décomposer pendant 3 à 4 semaines puis incorporez les en surface en bêchant sur 10 cms en utilisant un croc ou une fourche. Vous pouvez également laisser la matière se décomposer et servir de paillage. Il sera alors conseillé de mélanger d’autres matières organiques pour obtenir un véritable humus

    3. Passer la grelinette

    Au printemps, il suffira de passer un coup de grelinette ou de fourche bêche en enfouissant légèrement le reste des engrais verts décomposés. Cet outil de jardinage va aussi permettre d’aérer la terre avant de planter les légumes. 

    ⇒   Comment jardiner avec une grelinette?

    4. Pailler le sol

    Apporter un paillage supplémentaire va permettre de préserver la vie du sol. Les micro-organismes comme les vers de terre pourront continuer à ameublir et aérer la terre.

    Vous pourrez ensuite préparer vos planches de culture en vu de vos prochaines plantations !

    Engrais verts : Quand les semer?

    Les engrais verts sont des espèces intéressantes au potager. Ils vont structurer, nourrir et couvrir le sol entre deux cultures, au printemps ou en hiver. Il s’agit de légumineuses comme le trèfle, les pois ou les brassicacées comme la moutarde. Il ne s’agit pas d’un amendement. Au jardin, on va faucher les engrais verts avant que les fleurs montent en graine, avant l’arrivée du printemps. Les engrais verts font parti des techniques utilisées en permaculture.

    le trèfle est un engrais vert

    Les engrais verts, à quoi ça sert?

    C’est une culture qui ne nous vient pas forcément à l’esprit quand on commence à réaliser un potager. Pourtant, elle a un rôle essentiel pour avoir un jardin potager productif.

      • Structurer la terre du potager : Racines profondes et très ramifiées 
      • Apporter des minéraux et enrichir le sol : les engrais verts captent les minéraux en profondeur pour les restituer en surface
      • Capter l’azote de l’air et le fixer dans le sol : les légumineuses sont capables de capter l’azote de l’air et de le fixer dans le sol.
      • Freiner les plantes spontanées : les mauvaises herbes peuvent être un cauchemar quand on cultive des légumes. La culture d’engrais vert permet de leur faire concurrence et de limiter leur croissance.
      • Apporter des matières organiques au jardin: biomasse importante qui va retourner au sol, comme précurseur d’humus. Quand vous fauchez les plantes, laissez les au sol, elles sont chargées en nutriments (azote) et vont dynamiser la croissance des cultures suivantes. 
      • Protéger le sol: couverture végétale qui limite l’érosion et le lessivage. Cela va vous permettre de conserver une terre humide. 
      • Abriter la faune auxiliaire : en leur apportant un habitat, vous favorisez la biodiversité. 
      • Réguler le PH du sol

    Comment semer des engrais verts?

    Maintenant que vous savez à quoi servent ces cultures, voyons maintenant quand et comment les semer.

     

    1. Semer au printemps ou à l’automne, selon les espèces. Le semis de phacélie se fait d’Avril à Octobre, le semis de moutarde de Mars à Mai et d’Aout à Septembre, le vesce est une culture d’hiver. Le semis se fait de mi Octobre à Mi Novembre. En fonction de la culture que vous choisirez, il faudra planifier vos plantations. 
    2. Faucher : avant la floraison de l’engrais vert 
    3. Incorporer : sur les 1ers centimètres, à l’aide d’un croc. Ne jamais enfouir l’engrais vert non décomposé au jardin.
    4. Pailler ou recouvrir d’autres végétaux pour accélérer la décomposition
    5. Semer vos légumes après décomposition du mulch ou planter vos légumes gourmands directement dans le mulch.

    Quels engrais verts semer?  

    Il est possible de semer plusieurs engrais verts en même temps pour avoir une action plus large, si le sol le nécessite. Chaque variété va voir une fonction différente. Il sera alors intéressant d’observer votre potager pendant une année ou deux afin de définir la nature de votre sol et semer les engrais adaptés. Voici quelques exemples d’engrais : 

    Les céréales :

    Structurent le sol

    • Seigle
    • Avoine
    • Sorgho 

    Les légumineuses :

    captent l’azote de l’air et le fixent dans le sol

    • Vesce
    • Trèfle
    • Luzerne
    • Féverolle

    Les autres 

    • Moutarde
    • Phacélie
    • Sarrasin
    • Caméline
    • Lin

    Olivier, jardinier amateur et créateur de la chaine youtube le potager d’Olivier a fait une expérience sur les engrais verts. Il vous en parle dans cette vidéo: 

    Grelinage ou engrais verts?

    Pour le jardinier bio, le grelinage est le réflexe numéro un à adopter. Il permet d’aérer la terre et de casser les mottes en limitant la destruction des sols.

    Pour ameublir sa terre, vaut-il mieux passer la grelinette, semer des engrais verts ou faire les deux?

    Nous conseillons de faire les deux, même si cela demande du temps.

    En sol très argileux, semer des engrais verts ne suffira pas à ameublir la terre du jardin car ce type de sol se tasse facilement et devient trop compact pour que les plantes s’enracinent. Il vaudra mieux greliner en automne et passer un coup de croc au printemps. Il sera aussi possible d’effectuer un semis d’engrais verts au printemps pour affiner le travail. Pour les grandes surfaces, préférez la grelinette 5 dents.

    Dans un sol peu compact, faire des cultures d’engrais verts à l’automne et/ou au printemps reste conseillé. Il suffira ensuite de passer le croc pour bien ameublir son sol.

    Le non travail du sol : comment faire?

    Le non travail du sol est une méthode qui invite les jardiniers à s’inspirer du système forestier. Dans la forêt, les cycles naturels sont respectés et la matière organique se déposant à terre nourrit le sol en se transformant en humus. Le cycle de transformation se fait naturellement suivant les saisons. 

    non travail du sol

    En permaculture, le non travail du sol s’avère être un système très productif quand les conditions le permettent : climat adapté, nature du sol ou de celle des cultures pratiquées, maitrise des adventices, etc.

    Le non travail du sol améliore son potentiel agronomique 

    La manière dont vous allez travailler votre son sol va influencer son état général, mais en particulier sa fertilité, son érosion, le stockage de son carbone, etc. Le non travail du sol est destiné à maintenir et améliorer le potentiel agronomique et la richesse des sols.

    Depuis des années, les sols sont labourés en profondeur. Le labour asphyxie la première couche du sol riche en biomasse et contribue à l’appauvrissement des sols.

    L’autre conséquence naturelle est le lessivage, qui entraine les éléments nutritifs plus profondément dans le sol. Ces éléments ne restent pas dans le sol si aucun végétal ne les absorbe. Ils atterrissent alors dans les nappes phréatiques. Ce type de labour stérilise les sols. C’est pourquoi il est essentiel de revenir à des labours plus légers et dans la mesure du possible, vers le non travail du sol, en s’inspirant du cycle forestier pour conserver des sols vivants.

    Le non travail du sol a pour but de protéger, nourrir et structurer son sol.

    le non travail du sol permet d'avoir un sol vivant

    Le non travail du sol repose sur 5 piliers :

    1. Réduire ou supprimer le travail du sol

    Il est parfois difficile d’éviter le labour quand on jardine. Pour ameublir la terre, le jardinier doit de temps en temps travailler sa terre en surface afin de faire ses semis ou ses plantations. Le non travail d’un sol en agriculture est possible après une ou plusieurs années. C’est pourquoi il est conseillé de réduire son travail dans la mesure du possible, en fonction des conditions propres à sa terre. Cela préserve aussi le dos du jardinier !

    2. Aérer son sol sans le retourner

    Pour aérer son sol sans le retourner, l’outil adapté est la grelinette. Pour les petites surfaces, une grelinette 3 dents suffira. Si vous avez de larges parcelles, préferez la grelinette 4 dents ou 5 dents.

    3. Recouvrir le sol en permanence

    • Végétaux
    • Paillis
    • Mulch
    • Bois Rameaux Fragmentés
    • Feuilles mortes
    • Cartons
    • Matière organique de cultures ou de plantes
    • Engrais verts au printemps ou en automne

    4. Diversifier les cultures

    Selon les cultures, le sol fournira et recevra différentes nutriments. Afin de ne pas épuiser les sols, je vous conseille de travaillez sur les associations de culture, les rotations à chaque nouvelle saison, à la culture d’engrais verts, etc.

    5. Protéger sa parcelle

    Une parcelle qui est peu travaillée et peu perturbée aura plus de chance de vous donner de bons légumes. C’est pourquoi il faut la protéger. Vous pouvez plantez une haie pour la protéger des vents, construire un brise vent, plantez des arbres pour lui apporter de l’ombre. Aussi, il est conseillé de ne pas piétiner les zones de culture afin de ne pas tasser la terre.

    Pourquoi éviter l'utilisation du motoculteur

    Le motoculteur est un appareil thermique à moteur qui permet de labourer la terre en profondeur. Le modèle « voisin », la motobineuse permet aussi de labourer des plus petites surfaces (elle peut être thermique ou électrique). Ces deux machines sont très efficaces sur les terres qui n’ont jamais été travaillées et qui sont impossibles à travailler à la grelinette. En revanche, leur utilisation abusive n’améliorera pas la terre de votre jardin sur le long terme. Lire la suite…

    Le BRF : une ressource précieuse en non travail du sol

    Le bois raméal fragmenté est une ressource précieuse lorsque nous choisissons de ne pas travailler notre sol. Le BRF accroit le taux de humus 5 fois plus que le compost et 8 fois plus que le fumier. 

    Qu’est ce que le BRF?

    C’est un broyat de jeunes rameaux ligneux de feuillus (assez neutres en PH) riche en nutriments (75% des nutriments de l’arbre se trouve dans les rameaux), sucres, protéines, cellulose et lignions. Il va avoir un rôle de régénérateur du sol. La faune du sol va attirer en profondeur les éléments décomposés et les racines pourront se développer. Cette couverture végétale en décomposition permet de pratiquer le non travail du sol. 

    Le BRF est une couverture végétale intéressante

    Le BRF comme couverture végétale

    La meilleure période pour broyer les végétaux est en automne ou au printemps si le sol est trop carboné. 

    Afin d’être broyées correctement, les branches doivent faire 7 cms de diamètre maximum.

    Une fois les branches broyées, elles seront étalées en mulch sur le sol (3 à 4 cms d’épaisseur) ou incorporées superficiellement aux premiers cms du sol. 

    La couverture du sol se décomposera en quelques mois et améliorera l’état du sol. 

    Petits conseils sur le BRF

     

    • Éviter le chêne, le noyer, le châtaignier, l’acacia
    • Ne pas étaler le BRF tous les ans sur la même planche de culture
    • Peut être étalé aux pieds des arbres tous les ans
    • Ne pas planter les légumes gourmands en azote sur les planches ayant reçu du BRF
    • Le broyat résineux : ne pas perdre la matière. Utilisez là pour vos passes pieds.

    Jardiner sans s’abîmer le dos

    Plus d’un français sur quatre souffre de problèmes de dos. Dès l’enfance, le dos est soumis à de mauvais traitements (mauvaises postures, gestes répétitifs…). C’est pourquoi il faut préserver son dos, quelque soit l’activité. 

    Bêcher, ratisser, bêcher, émietter, faire un trou. Le jardinage est un plaisir qui peut devenir un cauchemar pour votre dos si quelques règles simples ne sont pas respectées.

    jardinier mal de dos

    Au potager, certains mouvement répétitifs peuvent engendrer des douleurs chroniques et il n’est pas rare que cette activité développe une lombalgie, un lumbago ou des douleurs musculaires. Jardiner, c’est garder la santé. C’est pourquoi il est essentiel de prendre soin de soi, même au jardin.

    Voici quelques exemples de bonnes pratiques /exercices qu’il est bon d’appliquer lorsqu’on jardine au potager: 

    Adoptez les bonnes postures

    Le jardinage est un sport très complet qui sollicite beaucoup de muscles. Quand nous sommes au jardin, au milieu des plantes, notre cerveau déconnecte et nous ne réfléchissons pas nécessairement à notre position, à nos douleurs, à nos muscles… C’est une excellente chose, de pouvoir déconnecter. Cependant, jardiner est une activité physique qui demande des efforts, des changements de positions, des mouvements répétitifs, la sollicitation des jambes, des bras, de tous les muscles de notre corps.

    Voici quelques conseils qui vous permettrons d’éviter le lumbago et de continuer de passer du temps au jardin :

    •  Travaillez à hauteur : Ne pas hésiter à poser les genoux au sol pour les petits travaux de jardinage. A mi hauteur, asseyez vous sur un petit banc ou un seau. Pour les travaux en hauteur (taillage de haie, élagage…), positionnez vous en face des plantes que vous travaillez afin d’éviter de lever les bras trop haut. 
    • Posez un genoux à terre : pour semer des graines, biner, cueillir des plantes, arracher des mauvaises herbes… Poser un genoux à terre vous permet de rester à niveau du sol sans vous faire mal au dos et entrainer des douleurs musculaires.
    • Gardez la colonne droite lorsque vous utilisez les outils ou si vous portez des charges (brouette, sacs de terreau, certains outils lourds, etc.)
    • Gardez l’équilibre : lorsque vous portez des charges lourdes (eau d’arrosage, sacs de terreau…) essayez d’avoir le même poids des deux côtés et de garder votre colonne droite. Dans la mesure du possible, diminuez la charge et refaites un aller-retour. Cela vous fera faire de l’exercice. 
    jardiner mal de dos
    • Ne restez pas dans des positions statiques trop longtemps. Cela arrive lorsqu’on est plongé dans une tâche et qu’on y prend plaisir. En jardinage, cela arrive souvent. Toutes les 10 minutes, changez de position, faite un petit exercice entre deux tâches, puis reprenez votre position. 
    • Ne pas hésiter à se baisser : soulever une brouette, ramasser les outils, ramasser les adventices… Ces gestes seront beaucoup plus simples en vous baissant un peu. 
    • Respectez votre rythme de travail: Le jardinage doit rester un plaisir et non une souffrance.  Lorsqu’une douleur apparaît, n’hésitez pas à faire une pause.
    • Echauffez-vous avant de jardiner : l’exercice, afin d’éviter les douleurs, est très important. Il s’agit là de préparer ses muscles à l’effort. Vous pouvez courir un peu, marcher en vue d’augmenter un peu le rythme cardiaque, vous étirer le cou, les épaules, faire des flexions, quelques squats ou autres exercices. L’idée est de préparer son corps à l’effort et de ne pas le brutaliser. 

    Utilisez les bons outils

    utiliser les bons outils de jardinage
    • Utiliser le bon outil pour le travail à faire (une grelinette pour greliner, une bêche pour bêcher, une binette pour biner, un râteau pour ratisser…). En jardinage, chaque outil a une fonction particulière. 

    Comment utiliser une grelinette?

    • Les outils doivent avoir des manches adaptés à votre taille afin d’éviter de trop vous baisser et d’occasionner un mal de dos. 
    • Travaillez avec des outils non rouillés. Le travail sera moins pénible et plus efficace. Le risque est de devoir forcer sur vos muscles pour utiliser l’outil. Par exemple, une bêche rouillée rentrera moins facilement dans le sol. 
    • Choisir des outils ergonomiques et adaptés à votre morphologie (hauteur des manches, taille et forme des petits outils). Nous sommes tous différents et le matériel de jardinage est conçu à partir d’une morphologie classique. Si vous souhaitez jardiner sans douleur chronique, je vous conseille de choisir un outillage pratique qui facilitera vos mouvements.
    • Par exemple, pour aérer la terre, il est conseillé d’utiliser une grelinette plutôt qu’une bêche. Il en existe de différentes tailles, poids, hauteur. Pour jardiner sans douleur, il conviendra de choisir le modèle qui convient à votre corps. 

    Evitez le travail inutile

    “Les meilleurs gestes sont ceux que l’on évite”

      • Le paillage : évite le buttage, réduit le binage, diminue de moitié l’arrosage, limite le désherbage, il remplace en partie le bêchage grâce au travail des vers de terre.
      • Le non travail du sol : la permaculture, c’est un peu ça : avoir des légumes en abondance en fournissant un minimum d’effort
      • Le principe allant encore plus loin que la permaculture est le principe du non agir, conceptualisé par ce scientifique japonais Masanobu Fukuoka. Il s’agit d’une agriculture sauvage et naturelle ou l’homme n’intervient que très peu. Masanobu Fukuoka l’explique magnifiquement bien dans son livre « La révolution d’un seul brin de paille ». Il explique qu’il est possible de cultiver en restant en harmonie avec la diversité naturelle et en respectant ses cycles. 

    Tout savoir sur le compost

    Qu’est ce que le compost? 

    C’est un processus biologique qui transforme des végétaux et déchets organiques en amendement, indispensable au jardin biologique. Un bon compost est un mélange de matières organiques décomposées ayant une structure ni trop sèche ni trop humide, de couleur brune ayant une odeur de humus forestier. Au potager, c’est de l’or brun !

    Pour savoir comment fabriquer un composteur, c’est par ici

    ;

    C’est un mélange équilibré entre matières carbonés (2/3) et matériaux azotés (1/3) : on parle de « rapport Carbone/Azote ». Le compost réussi aura un humus durable.

    En latin, « compost » signifie « mettre ensemble ». 

    Quels sont les objectifs du compost? 

    Maintenir la richesse du sol

    C’est un engrais naturel. Il s’agit de restituer au sol les éléments nutritifs consommés par les végétaux cultivés lors de leur croissance. Le compost permet de nourrir la terre et avoir un sol vivant grâce aux éléments nutritifs le composant.

    Fabriquer du humus

    le humus est la matière organique décomposée

    L’humus, c’est la dégradation des matières organiques. C’est ce que nous voyons sur le sol forestier. Il a plusieurs fonctions :

    – Améliorer l’aération du sol

    – Stimuler son activité biologique

    Favoriser son réchauffement au printemps grâce à sa couleur noire. Il rend aussi le sol plus facile à travailler. 

    Participer au recyclage biologique 

    Le compost reçoit toutes les épluchures de la cuisine. Le recyclage de ces déchets de cuisine est une ressource à portée de main, récurrente, et peut être abondante dans les grandes familles. Composter ses déchets organiques est possible, que vous viviez en appartement ou en maison.

      Quels éléments y a-t-il dans le compost?

      • Bactéries : elles lancent le processus de décomposition des végétaux
      • Champignons : ils font le travail laissé par les bactéries, ils se développent en périphérie du compost. Ils ressemblent à des filaments blancs.
      • Actinomycètes : Ce sont des bactéries filamenteuses. Elles s’attaquent au bois et au feuillage, lors du dernier stade de décomposition.
      • Macro organismes : insectes, acariens, gastéropodes, myriapodes, cloportes, vers de compost ou de fumier.

      Que met-on au compost?

      Il n’est pas toujours evident de savoir ce que l’on peut composter ou pas. Voici quelques conseils sur les types de déchets:

      • Des matériaux carbonés (C): feuilles mortes, papier, carton, BRF, paille de maïs, de blé et autres céréales, tourbe, sciure.
      • Des matériaux équilibrés : peaux de banane, broyat de ronce, marc de café, foin, rameaux verts broyés, feuilles mortes de frêne. 
      • Des matériaux azotés (N) : urine, déchets de cuisine, tonte, orties, engrais verts, désherbage, fumier d’animaux, algues marines, fanes de tomates et de pommes de terre, feuilles de choux. 

      ‍Foin ou paille pour le potager? 

      Ne pas composter

      Les brindilles, les branches, les pieds de végétaux malades (hernie du choux, mildiou de la tomate…), les papiers et cartons colorés, les plastiques, les métaux et cailloux, les mauvaises herbes grainées, les cendres de charbon. 

      Quels sont les différents types de compostage?

      Compost en bacs en bois

      Le compostage en bacs en bois

      Il s’agit d’un bac assemblé avec des planches (facilement réalisable soi-même).  Beaucoup utilisé pour les potagers familiaux, le composteur en bois est esthétique, pratique et facile à entretenir. 

      L’espacement des planches permet une bonne aération. Généralement, ils sont équipés d’un toit ou d’une porte permettant d’accéder au mélange plus facilement pour pouvoir le brasser. L’équilibre entre la chaleur (quand il est fermé) et l’aération manuelle accélère la dégradation.

      L’idéal est de disposer d’au moins deux composteurs afin que l’un travaille pendant qu’on remplit l’autre. 

      L’inconvénient de ce type de composteur est qu’il ne peut pas contenir une grande quantité de déchets de jardin. 

      Comment faire un compostage en plusieurs bacs?

      • Prévoir 1 à 3 bacs (1 bac = 1 m3)
      • L’accès à l’intérieur du composteur doit être facile. Le retournement et son transfert doit être simple
      • Les fentes ne doivent pas être trop grandes (1 à 2 centimètres entre les planches) afin de permettre une bonne ventilation. 
      • Un couvercle ou une porte
      • L’aérer 1 x / mois avec une fourche ou une rotogriffe.
      • Tous les 3 à 4 mois, transférer le mélange dans l’autre composteur

      Comment installer un composteur?

      Le protéger des climats extrêmes : 

      • Prévoir un toit au dessus
      • Le mettre à l’ombre ou au nord de la maison 
      • Le mettre contre un mur

      Quelles sont les clés de la réussite d’un compost?

      L’équilibre C/N (carbone/azote), qui est l’équilibre parfait pour réussir son compost, doit être entre 15 et 30. 

      • Un bon équilibre eau/oxygène

      Le compost doit être équilibré. S’il est trop sec ou trop humide, il risque de ne pas se décomposer convenablement.  

      • Un bon équilibre matière grossières/matières fines

      Trop de tonte, de sciure ou de cendres peut engendrer une asphyxie. Trop de branches et de grosses écorces rendra le mélange trop sec. 

      De quelle quantité de compost ai-je besoin pour mon potager?

      Les besoins en compost dépendent de la culture envisagée. Certains légumes vont être plus exigeants et gourmands (courges, artichaut, aubergines, pommes de terre…). Si le sol est pauvre, elles auront besoin d’une brouette de compost pour 6m2

      Si le sol est équilibré, une brouette de compost pour 12 m2 suffira

      Compostage en tas

      Le compostage en tas est une technique de compostage

      Comment réaliser un compostage en tas?

      Cette méthode est utilisée lorsque vous avez à disposition une grande quantité de matière.

      1. Empiler, à même la terre, les matières, par couches.
      2. Alterner les matières azotées et carbonées.
      3. Entre chaque couche, arroser copieusement.
      4. Recouvrez le tas de quelques centimètres de paille, d’herbe sèche ou de feuilles mortes
      5. Ajouter quelques pelletées de terre du jardin

      Suivre l’évolution du compostage en tas

      Le tas de compost va chauffer. Sa température peut grimper jusqu’à 60 degrés. Petit à petit, elle diminue. A ce moment-là, il est bon de remuer le tas avec une fourche en le déplaçant d’un mètre, en inversant les couches (les dernières sont posées au sol en premières et les dernières viennent se positionner en haut du tas). Cela permet de relancer la fermentation

      Après cette phase “chaude”, vont apparaître des vers de fumier. On dira alors que le compost est “demi-mur”. Le tas va également brunir. Petit à petit, le compost aura une apparence plus “terreuse”. On dira alors que le compost est mûr

      La durée du compostage dépend du volume du tas, des matériaux et de la température extérieure. 

      En général, un compost demi-mûr est obtenu en un à trois mois durant l’été. Six à douze mois plus tard, le compost est mûr et peut être utilisé. 

      Comment utiliser le compost?

      Il est parfait en automne pour les plantations de printemps/été ou en mai pour planter des arbres fruitiers en automne. Au printemps, on peut le couvrir pour activer le processus, chauffer. Éviter de mettre du liseron.

      Compost demi-mûr : étalez le en surface en paillis entre les lignes de légumes (compostage de surface), autour des fleurs, sous les arbres et arbustes, et recouvrez-le d’une fine couche de paille ou d’herbe sèche. Vous pouvez aussi l’incorporer légèrement à la terre lors du passage de la grelinette en fin d’automne. 

      Compost mûr : utilisez le de la même manière. Vous pouvez aussi l’enfouir à la plantation des arbres, avant un semis ou une plantation de légumes ou de fleurs. 

      Le compost de 18 jours (à chaud)

      Le compost en 18 jours est une technique de compostage

      Cette méthode est un moyen rapide de faire un compost. Ce compost à chaud va permettre de faire disparaître les agents pathogènes et les graines des adventices. 

      Comment réaliser le compost en 18 jours?

      • Montez les ingrédients en une pile pyramidale en procédant par couches successives en commençant par la matière carbonée. Un activateur de compost, comme un purin d’ortie ou de fougère, peut être ajouté à raison de 5 % du volume total et doit être placé au milieu. 
      • Arrosez abondamment jusqu’à ce que vous voyez l’eau couler en bas du tas. 
      • Couvrir le tas avec des branches
      • Laissez le tas tel quel pendant 4 jours
      • Découvrez et retournez le tas aux jours 4, 6 et 8. L’extérieur devient l’intérieur.
      • Prenez une poignée de compost dans vos mains et serrez fort. Le tas ne devrait pas laisser échapper plus de deux gouttes d’eau. La température idéale de la pile est de  55 ° C à 65 ° C 
      • Retournez la pile tous les deux jours jusqu’au jour 16. il devrait être prêt au jour 18, à bonne température, aura une belle couleur brune très foncée, aura une texture bien fine avec éventuellement quelques résidus en petits morceaux.

      Le compostage en lombricomposteur

      Le lombricompost est un récipient composé de plusieurs plateaux qui permet de réaliser un compost à partir d’épluchures de légumes et autres déchets de cuisine. La décomposition se fait grâce à des vers à fumier qu’on introduit dans le récipient.  

      Les déjections des vers de terre constituent le lombricompost. Après deux à quatre mois, le compost aura la texture d’un terreau et sera inodore.  

      Tout en bas du lombricompost, vous pouvez récupérer le lombrithé (thé de compost, sous forme liquide). C’est un engrais riche en éléments nutritifs rapidement assimilables par toutes les plantes. 

      C’est la solution idéale pour ceux qui vivent en appartement et qui souhaitent réduire leurs déchets tout en améliorant la fertilité de leurs plantes.