« Il s’agissait là de réfléchir de manière globale, en considérant tous les éléments naturels »
Dans ce jardin ouvrier, entourée de jardiniers avertis, j’ai pu m’inspirer de leurs techniques, toutes différentes les unes des autres. Cela m’a permis de comprendre que jardiner de manière biologique demande beaucoup d’observation, de patience et quelques connaissances.
En observant mon potager et en suivant assez rapidement les principes de la permaculture, j’ai vu, progressivement, les bienfaits de ces techniques sur mon potager et son environnement. Il s’agissait là de réfléchir de manière globale, en considérant tous les éléments naturels (les micro-organismes du sol, l’état de la terre, le comportement des insectes pollinisateurs…)
J’ai commencé par arrêter de labourer, j’ai nourri mon sol avec des déchets organiques, j’ai couvert mon sol avec du paillage, j’ai fait pousser des engrais verts entre deux cultures, j’ai travaillé sur les associations, j’ai fabriqué un bac à compost à proximité, etc.
Après deux saisons, j’ai réalisé que le travail était moins difficile qu’avant, et plus productif !
Ma terre devenait de plus en plus fertile, je désherbais beaucoup moins, j’économisais de l’eau et je cultivais une plus grande variété de légumes.
Après 3 ans, j’ai eu envie d’approfondir mes connaissances et ai donc effectué une formation en permaculture avec la ferme de Sainte Marthe (formation bio). Cette formation m’a permis d’acquérir de nouvelles techniques, d’échanger avec d’autres passionnés, de revoir mes certitudes.
Créer son potager biologique est accessible à tous. Cela demande cependant quelques connaissances. Je vais vous partager toutes celles que j’ai pu acquérir au fil du temps.